Pejac, artiste espagnol, a réalisé une série d’oeuvres dans des camps de réfugiés en Jordanie. Il met ainsi en lumière le sort des réfugiés palestiniens et syriens dans ce pays. Son travail est détaillé sur son blog ou sur sa page Facebook.

Dans le camps d’Al Hussein, Pejac raconte une histoire minimaliste sur les réfugiés palestiniens. «En supprimant les petites zones de la «peau» des maisons que je veux transformer l’écaillage de la peinture, produit par le passage du temps, dans des paysages évocateurs et transmettre la fierté de ses habitants à travers les murs.».

Initialement créé en 1948 à la suite de la Nakba, le camp a fourni des abris aux réfugiés qui ont fui ou ont été expulsés lors de l’exode palestinien. Près de 70 ans après son ouverture, il est l’un des 10 ces camps en Jordanie, un pays qui accueille actuellement plus de 2 millions de réfugiés palestiniens.

Dans le camps d’Al-Azraq, Pejac rend hommage aux mères courageuses qui élèvent souvent seules les enfants du camps. Le camp de réfugiés d’Al-Azraq, où plus de 30.000 Syriens vivent. 56% de sa population sont des enfants, tandis qu’un tiers d’entre eux vivent seulement avec leur mère.

Dans le quartier populaire de Jabal Al-Weibdeh à Amman (capitale du pays), Pejac parle«de la Jordanie, un pays qui a une longue tradition d’hospitalité envers les réfugiés. Aujourd’hui, par exemple, il y a plus de 1,6 millions de réfugiés syriens et plus de 2 millions de réfugiés palestiniens en Jordanie.»