Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a participé aux deux jours de la Conférence de Bahreïn qui vise à liquider les droits des Palestiniens. Le président de la Fédération palestinienne de football s’en est d’ailleurs étonné non sans ironie en affirmant « Comment quelqu’un d’aussi franc que vous sur la nécessité de séparer la politique du sport, peut-il accepter de participer à une réunion politique ayant pour objectif de déterminer l’avenir de la Palestine en l’absence de Palestiniens ?  ».

Infantino a déclaré que la construction de nouveaux terrains de football empêcherait les Palestiniens de « faire autre chose ». Cette déclaration provocatrice vise à délégitimer la résistance du peuple palestinien face à l’apartheid israélien.

La FIFA qui se présente comme un organisme « apolitique » n’en est pourtant pas à son premier coup d’éclat. Déjà, de nombreux joueurs de football ont été sanctionnés pour avoir affiché leur soutien au peuple palestinien durant des matchs comme le franco-malien Frédéric Kanouté qui avait payé 3000€ d’amende pour avoir arboré un t-shirt « Palestine ».

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Alors qu’une campagne mondiale vise à promouvoir le boycott de Puma qui sponsorise l’Association israélienne de football, Infantino oublierait-il que c’est Israël qui empêche les Palestiniens de jouer au football en les mutilant, les enfermant et en les empêchant de voyager ?