Depuis dimanche soir, l’armée d’occupation israélienne a lancé différentes attaques aériennes sur des cibles en Syrie, au Liban, en Irak et à Gaza.

 

A Gaza…

 

Lundi 26 août, des avions de guerre israéliens ont frappé une position de la Résistance palestinienne à Gaza. Des sources palestiniennes ont déclaré que les avions de combat israéliens avaient bombardé une position de résistance au nord de la ville de Beit Lahia, puis avaient à nouveau été bombardés peu de temps après et qu’aucun blessé n’avait été signalé. L’armée israélienne a affirmé qu’elle se déroulait en riposte aux tirs de trois roquettes lancées sur des colonies sionistes depuis la bande de Gaza. Dans le même temps, l’occupation israélienne a décidé de réduire de moitié l’approvisionnement en carburant de la bande de Gaza.

 

… au Liban et en Syrie…

 

Par ailleurs, Israël a frappé dans la nuit de dimanche à lundi des positions du FPLP-Commandement Général (organisation liée au régime de Damas) dans l’est du Liban, ont rapporté des médias libanais. Ces raids aériens surviennent quelques heures après que le mouvement chiite libanais Hezbollah a menacé Israël de représailles suite à l’attaque de deux drones israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth. Le président Michel Aoun a d’ailleurs affirmé que « c’est une déclaration de guerre ».

Le bureau de presse du Hezbollah a été endommagé par l’explosion d’un drone israélien dans la banlieue sud de Beyrouth.

 

Parallèlement, l’armée israélienne a annoncé dimanche avoir mené la veille une frappe dans le village syrien d’Aqraba, situé au sud de Damas, afin de prévenir une attaque de drone orchestrée par l’Iran depuis la Syrie, selon elle.

 

… et en Irak

 

Enfin le Hachd al-Chaabi, une puissante force paramilitaire irakienne elle aussi favorable à l’Iran, a accusé Israël d’avoir mené une attaque de drones ayant tué l’un de ses combattants en Irak, près de la frontière syrienne.

Photo fournie par le Hachd al-Chaabi montrant la carcasse d’un véhicule calciné sur le site d’une attaque de drone dans l’ouest de l’Irak à proximité de la frontière syrienne le 25 août 2019.

 

Craignant une riposte, l’Etat sioniste a décidé de relever le niveau d’alerte et de déployer son dispositif anti-missiles « Dôme de fer » dans le Nord et à la frontière libano-syrienne.

Alors que les grandes puissances se réunissaient à Biarritz sous la présidence de Macron à l’occasion du G7, l’État sioniste veut peser de tout son poids pour isoler ses adversaires politiques dans la région, en particulier le régime iranien en pleine négociation internationale sur le nucléaire.