Jeudi soir lors d’une visite officielle en Russie, le premier ministre israélien Netanyahu a affirmé qu’une opération militaire contre Gaza et sa Résistance pouvait avoir lieu à tout moment.
Benjamin Netanyahu a menacé « qu’une opération à Gaza pourrait avoir lieu à tout moment, y compris quatre jours avant les élections. La date des élections ne rentre pas en compte [dans la décision d’une offensive militaire] ».
Ces affirmations ont lieu quelques jours après plusieurs frappes aériennes sur la bande de Gaza qui subit un blocus israélo-égyptien. A l’approche des élections du 17 septembre, Netanyahu multiplie les provocations afin de consolider sa base électorale très réactionnaire.
Kayed al-Ghoul, membre du bureau politique du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), a déclaré que « nous sommes confrontés à une équation qui démontre que le gouvernement Netanyahu veut montrer sa force dans ses relations avec le peuple palestinien ».
Il a souligné que « jusqu’à la dernière minute, Netanyahu pourrait choisir de commettre des assassinats politiques ou une agression militaire contre Gaza s’il jugeait que ça pouvait augmenter son équilibre lors des prochaines élections ». En effet, il a poursuivi en soulignant que « Netanyahu subit une forte pression de ses rivaux, même de la droite, qui le critique souvent de son incapacité à réagir contre la bande de Gaza ».
Il a conclu en affirmant que « l’ennemi se rend compte que cette politique ne fonctionnera pas avec les Palestiniens », tout en appelant à « formuler une stratégie globale de résistance ».