Mardi 12 novembre à l’aube, l’occupation israélienne a assassiné Bahaa Abu Al-Atta, le commandant des forces armées du Jihad Islamique Palestinien (les Brigades Al-Quds, une des principales organisations de la Résistance nationale à Gaza), lors d’une frappe aérienne à Gaza. Son épouse a également été tuée lors de l’opération.

Cette exécution ciblée s’inscrit dans une surenchère contre la Résistance palestinienne entre Gantz et Netanyahu qui tentent, chacun de leur côté, de former un gouvernement d’union.

Le Jihad Islamique Palestinien promet « une réponse puissante » à l’assassinat de son commandant des forces armées et annonce sa volonté « d’attaquer Jérusalem, Hadera et Ashdod ».

L’immeuble détruit par la frappe aérienne à Gaza

De son côté, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a affirmé que « l’ennemi sioniste porte l’entière responsabilité des répercussions de ce crime et de ses conséquences. La résistance, avec toutes les armes militaires, n’hésitera pas à réagir au crime d’assassinat et à faire face à l’agression. Nous appelons les masses de notre peuple de la patrie et de la diaspora à se soulever contre les crimes sionistes de la bande de Gaza et à affirmer le choix de la Résistance, en particulier de notre peuple en Cisjordanie occupée. »

Le FPLP a poursuivi en rappelant qu’il « [promettait] aux martyrs que leur sang pur reste un phare pour suivre le chemin de la Résistance et de la Libération, jusqu’à la réalisation des objectifs de notre peuple. Le Retour, la Libération, l’indépendance et l’établissement de l’État de Palestine sur l’ensemble du territoire national avec Jérusalem pour capitale ».

En réaction à cet assassinat, toutes les factions palestiniennes sont en état d’alerte maximal et des roquettes sont tirées en continue sur le Sud de l’État sioniste où les sirènes d’alerte retentissent. De son côté, l’armée israélienne se prépare à une violente escalade.