Pour la troisième fois en moins d’un an, l’occupation israélienne organisait des élections législatives pour désigner une majorité parlementaire et l’élection d’un premier ministre.

Les derniers sondages à la sortie des urnes créditent le Likoud de Benjamin Netanyahu de 36 ou 37 sièges, contre 32 à 34 sièges pour la formation ‘centriste’ Bleu Blanc de Benny Gantz avec un taux de participation de 71% (en hausse par rapport à la précédente élection).

Le bloc nationaliste de droite autour du Likoud serait à 59 sièges, ainsi il lui manquerait deux sièges pour obtenir une majorité dans la Knesset de 120 sièges. Ainsi, la situation n’exclut pas une nouvelle paralysie du parlement de l’occupation si personne n’arrive à former une nouvelle majorité.

Inculpé et craignant une défaite, Netanyahu a fait une campagne électorale très offensive contre les droits des Palestiniens en promettant l’annexion de la Vallée du Jourdain et des colonies de Cisjordanie occupée dans la droite ligne du plan négocié avec Trump, le fameux ‘Accord du siècle’.

En réaction à ces résultats, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a déclaré « qu’il n’y a pas de différence entre les deux camps de droite et la soi-disant gauche dans la société israélienne à la lumière de la similitude de leurs programmes et de leurs positions, en particulier en ce qui concerne la question palestinienne, mais la montée des extrémistes les plus racistes et leurs progrès dans ces élections, et leur pénétration dans les institutions de prise de décision politique israéliennes portent un coup dur à ceux qui parient sur un règlement pacifique.»

Le FPLP a conclu sa déclaration en appelant à poursuivre le chemin de la Résistance et l’abandon de la voie d’Oslo.