Dans la nuit du 10 au 11 mai et en pleine pandémie de coronavirus, l’occupation israélienne a détruit la maison familiale du prisonnier Qassam Barghouthi. Ce jeune palestinien a été arrêté en septembre 2019 par les services sionistes et il est accusé d’avoir participé à une action de résistance du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP).
Lors d’un entretien, sa mère Widad Barghouthi a affirmé « ce qu’ils exercent contre nous en tant que peuple palestinien, en termes de démolition de maisons et d’autres crimes, ne fait que renforcer nos convictions et nos croyances, et renforce notre confiance absolue que notre droit sera finalement réalisé, peu importe la durée de cette occupation ».
De nombreuses factions palestiniennes ont dénoncé ce crime. Dans un communiqué publié le 11 mai, le FPLP a affirmé que « l’occupation n’est pas en mesure de mettre un terme au choix de la résistance dans la conscience et la mémoire de notre peuple ».
De son coté, la campagne Stop Collective Punishment a souligné que « les crimes israéliens et les mesures punitives en cours dans le présent et l’avenir ne sont rien d’autre qu’une piqûre de rappel qui nous tient en alerte et garde nos mentons hauts et nos corps debout face à l’oppression. Nous renouvelons également notre engagement les uns envers les autres en tant que Palestiniens et élevons haut et fort le slogan : ‘Vous détruisez, nous reconstruirons’. »