Alors que le gouvernement Netanyahu/Gantz devait présenter à la Knesset son plan d’annexion de la Cisjordanie le 1er juillet dernier, des mobilisations de protestation contre cette nouvelle étape de la colonisation sioniste et en soutien à la résistance palestinienne ont été organisées dans plus d’une centaine de villes à travers le monde.

En France, des dizaines de rassemblements ont eu lieu autour de cette date notamment à Saint-Étienne, Lille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Caen, Rennes, Lyon, Strasbourg, Paris, Nanterre, Toulouse ou encore Montauban.

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A Montpellier, la préfecture a scandaleusement interdit le rassemblement initialement prévu le 27 juin dernier. Finalement, celui-ci eu lieu le samedi 4 juillet et a rassemblé des centaines de personnes réunies autour d’un appel de 18 organisations locales. Cette réussite est la démonstration que la répression n’arrêtera pas la solidarité avec la Palestine.

A Paris, plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 27 juin à l’initiative du Collectif ni guerre ni état de guerre et rejoint par des dizaines d’organisations. De nombreuses banderoles et pancartes appelaient au boycott d’Israël et dénonçaient le plan d’annexion notamment dans les cortèges d’Europalestine, de l’UJFP/ATMF et de la Campagne BDS France. La Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah (Île-de-France) défilaient également pour exiger la libération de ce militant de la cause palestinienne emprisonné en France depuis 1984. Dans une déclaration transmise à ses soutiens et lue à la fin de la manifestation, Georges Abdallah a notamment souligné que « depuis le tout début des années 1970, la liquidation de la révolution palestinienne est à l’ordre du jour des forces impérialistes et de leurs affidés réactionnaires régionaux. Les guerres et les massacres se sont succédé depuis et les masses populaires y ont fait face avec les moyens et les capacités disponibles…bien que la révolution ait été tiraillée (elle l’est toujours aujourd’hui) entre deux pôles : l’un cherchant à tout prix les négociations et les concessions sans fin et l’autre s’attachant à la résistance par tous les moyens et particulièrement la lutte armée. D’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées, mais dans l’ensemble et en dépit de toutes les pertes et en dépit de toutes les erreurs, les masses populaires ont pu consolider certaines réalisations dont personne ne peut aujourd’hui en contester la portée stratégique. »

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Ailleurs en Europe, des dizaines d’initiatives ont eu lieu notamment en Belgique, en Allemagne, au Danemark, aux Pays Bas, en Suède, en Finlande ou encore dans l’Etat espagnol.

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Mercredi 1er juillet, Samidoun Pays-Bas a co-organisé un rassemblement réunissant plus de 100 personnes à Amsterdam devant le consulat des Etats-Unis. Samidoun a souligné que la tentative d’annexion a eu lieu le même jour que Keti Koti, la célébration surinamaise de l’abolition de l’esclavage, et coïncide avec le mouvement international de la lutte de libération des Noirs. « Nous sommes également ici pour montrer notre solidarité avec le mouvement Black Lives Matter et la lutte de nos camarades et des communautés Noires contre le racisme, l’impérialisme et le néocolonialisme », a déclaré Samidoun Pays-Bas.

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L’organisation Free Palestine FFM Francfort et le réseau Samidoun ont organisé une manifestation mercredi 1er juillet rassemblant plusieurs dizaines de manifestants au cœur de la ville allemande.

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De son coté, le mouvement de la jeunesse palestinienne Hirak membre du réseau Samidoun a été à l’initiative d’un large rassemblement devant le parlement allemand à Berlin. La place devant le Bundestag était remplie de drapeaux palestiniens et de différentes banderoles de soutien à la résistance palestinienne.

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La troupe Yafa Dabkeh a exécuté des danses traditionnelles palestiniennes sur des chansons nationales, mettant en évidence la résistance culturelle dans la lutte pour le retour des réfugiés palestiniens et la libération de la Palestine.

En Turquie, les Amis de la Palestine contre l’impérialisme et le sionisme ont organisé mercredi 1er juillet un rassemblement devant le consulat israélien à Istanbul. Ils ont déployé une large banderole affirmant « Du côté de l’intifada, pas de l’agression impérialiste et de l’annexion sioniste! » ainsi que plusieurs pancartes, notamment pour exiger la libération de Georges Abdalah.

Rassemblement à Istanbul le 1er juillet.

Aux Etats-Unis et au Canada, des dizaines d’initiatives ont eu lieu malgré l’épidémie de coronavirus organisées par de nombreuses organisations communautaires palestiniennes ou de solidarité avec la Palestine notamment à Los Angeles, San Francisco, Chicago, San Diego, Salt Lake City, Baltimore, Albuquerque, Portland, Boston, Seattle, Philadelphia, Columbus, Rancho Cucamonga, Claremont, Halifax, St. Catherines, San Jose etc. En particulier,  une manifestation à New-York City a rassemblé près de 1000 personnes à l’appel de NY4Palestine dont est membre Samidoun, Within our Lifetime • United for Palestine, la Coalition Al-Awda pour le droit au retour, WOL, American Muslims for Palestine et avec le soutien de plusieurs antennes de Students for Justice for Palestine.

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Enfin, plusieurs initiatives ont eu lieu dans le Monde Arabe, en particulier en Jordanie ou en Tunisie.

Rassemblement à Tunis le samedi 27 juin.

En Palestine occupée, plusieurs manifestations et rassemblements ont eu lieu à Gaza, en Cisjordanie et en Palestine de 48. En particulier, le réseau Samidoun a organisé une large manifestation de plusieurs centaines de personnes au cœur de Ramallah en Cisjordanie occupée. L’initiative a souligné la centralité de la résistance dans la lutte pour la libération de la Palestine de la mer au Jourdain et de nombreuses pancartes ont condamné fermement la collaboration de l’Autorité Palestinienne avec l’occupation sioniste. Le soutien aux prisonniers palestiniens, dont Georges Abdallah, était également au centre de l’initiative.

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