Le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, dont est membre le Collectif Palestine Vaincra, invite tous les partisans de la justice en Palestine à soutenir d’urgence l’événement en ligne « Whose Narratives ? Gender, Justice and Resistance : a conversation with Leila Khaled » (en anglais), avec l’icône de la résistance palestinienne Leila Khaled ainsi que Rula Abu Dahou, Ronnie Kasrils, Sekou Odinga et Laura Whitehorn, tous anciens prisonniers politiques. Cet événement de classe ouverte de l’Université d’État de San Francisco, organisé par le Dr Rabab Abdulhadi des études AMED et le Dr Tomoni Kimukawa des études sur les femmes et le genre, a trouvé un large soutien dans la communauté.

Le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun s’est joint à de nombreuses organisations de justice sociale et de soutien à la Palestine pour soutenir et co-parrainer l’événement, qui a été sévèrement attaqué par les forces sionistes, racistes et de droite qui tentent de bloquer toute communication d’un symbole éminent et largement estimé de la résistance palestinienne. Nous invitons tous les partisans de la Palestine à s’inscrire et à assister au webinaire Zoom, à rejoindre l’événement sur Facebook et à assister à l’événement Facebook Live, diffusé en streaming à 21H30.

Plus récemment, Zoom a menacé d’annuler l’événement en réponse à la pression sioniste et aux menaces juridiques douteuses d’un ensemble d’organisations juridiques répressives comme le « Lawfare Project », ainsi nommé pour leurs efforts de « guerre juridique » contre les Palestiniens et la cause palestinienne. Ces menaces reposent sur des tactiques de peur basées sur les lois « anti-terroristes » américaines et sur des mesures coercitives unilatérales (sanctions), elles-mêmes une base injuste pour des menaces douteuses. Cependant, de telles menaces d’annulation de l’événement sont une attaque contre les droits et l’expression des Palestiniens mais aussi une attaque fondamentale contre la liberté académique, surtout lorsque des milliers d’institutions académiques ont déplacé leurs classes et leurs programmes vers Zoom en raison de la pandémie COVID-19. De telles menaces semblent placer Zoom comme arbitre du contenu universitaire, malgré les contrats massifs que ces institutions ont passés avec la société. En réponse à ces menaces, les organisateurs de l’événement et les professeurs qui animent et dirigent la classe ouverte ont souligné l’importance de s’inscrire, d’assister et de partager l’événement, qui reste en place avec tous les formulaires d’inscription actifs, et en précisant que de telles tentatives de censure échoueront et ne doivent pas passer.

AGISSEZ :

  1. Inscrivez-vous et participez à l’événement sur Zoom le mercredi 23 septembre à 21h30 (France)
  2. Rejoignez l’événement sur Facebook et assistez à l’événement Facebook Live, diffusé en continu à 21h30 (France)
  3. Signez la pétition de soutien à cet événement
  4. Rejoignez la campagne photo/vidéo de soutien à Leila Khaled – publiez une vidéo de 30 secondes dans votre langue pour soutenir le webinaire. Répondez à la question « Que signifie Leila Khaled pour vous » ou déclarez simplement que vous soutenez la liberté académique en Palestine avec une photo et un signe. Marquez AMED Studies sur Twitter à @AmedStudies, Instagram à @amedstudies ou Facebook à @AMEDStudies et utilisez les hashtags #LeilaKhaled et #TeachingPalestine.

[…] La tentative de mettre un terme à cet événement fait partie de l’attaque en cours pour anéantir la résistance palestinienne, faire taire les orateurs palestiniens – en particulier ceux qui reflètent une histoire et un présent de lutte – et adapter la politique et l’expression palestiniennes à la forme la plus étroite possible, impliquant une normalisation avec l’occupation israélienne. C’est une tentative d’utiliser tous les moyens, légaux et extralégaux, pour étiqueter la résistance palestinienne comme « terroriste » et, en utilisant cette étiquette, de criminaliser, de faire taire et de supprimer tous ceux qui se tiennent aux côtés, affirment ou représentent cette résistance actuelle et historique.

Ainsi, nous voyons non seulement des tentatives d’exclure Leila Khaled du Parlement européen, de fermer même un événement Zoom, d’expulser Rasmea Odeh de Berlin, mais aussi de forcer le changement de nom des centres et organisations de femmes palestiniennes, de les dépouiller des noms des femmes palestiniennes qui luttent comme Dalal al-Mughrabi ou Shadia Abu Ghazaleh. Cependant, les femmes palestiniennes continuent à lutter pour la libération sous toutes ses formes, et aucune campagne sioniste ni complicité universitaire ne fera taire leur mouvement. Il est plus que jamais essentiel de se tenir aux côtés des femmes palestiniennes, prisonnières politiques en Palestine occupée et dans le monde entier, et de soutenir la résistance palestinienne sous toutes ses formes. Nous demandons le droit d’écouter la résistance palestinienne et celles et ceux qui ont fait l’histoire du peuple palestinien et du monde. […]

Ce n’est pas pour rien que l’image de Leila Khaled est présente sur des graffitis, des t-shirts, dans l’art, la littérature et la musique de protestation en Palestine et dans le monde entier. Ce n’est pas simplement un choix esthétique ou une nostalgie révolutionnaire – c’est parce que l’histoire et le présent de Leila Khaled reflètent un avenir d’espoir pour un changement réel et une société libérée. Aujourd’hui, nous appelons tous les partisans de la Palestine : soutenez le professeur Abdulhadi et les étudiants palestiniens de la SFSU. Soutenez la liberté académique pour la Palestine. Tenez vous aux côtés du peuple palestinien et de la résistance palestinienne. Soutenez Leila Khaled !

 

Source : Samidoun – Traduction : Collectif Palestine Vaincra