Le 25 novembre est la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. À cette occasion, des initiatives se sont multipliées en soutien aux prisonnières palestiniennes, en particulier en soutien à la féministe Khitam Saafin emprisonnée sous le régime de la détention administrative. Il y a actuellement 40 femmes palestiniennes détenues par l’occupation israélienne. Elle représente l’ensemble des femmes de la société palestinienne : des étudiantes comme Mays Abu Ghosh et Layan Kayed, des parlementaires comme Khalida Jarrar, des journalistes comme Bushra Tawil, etc. L’emprisonnement politique est un aspect clé de la violence institutionnelle contre les femmes palestiniennes réalisée par la colonisation sioniste et rendue possible par le soutien américain et européen. Entre 1967 et 2017, 10 000 Palestiniennes ont été emprisonnées par les autorités israéliennes pour leur implication, réelle ou supposée, dans la résistance palestinienne contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid. La majorité des prisonnières palestiniennes sont soumises à différentes formes de tortures et de violences : tabassages, insultes, menaces, fouilles corporelles allant même jusqu’au harcèlement sexuel et le viol.

Dans un entretien vidéo, Zainab Younes (militante palestinienne et membre du Collectif Palestine Vaincra) souligne le rôle des femmes palestiniennes et le combat pour leur émancipation.

A Toulouse, plusieurs militant·e·s du Collectif Palestine Vaincra ont participé à la manifestation contre les violences faites aux femmes en brandissant des pancartes en soutien à Khitam Saafin, féministe palestinienne emprisonnée, et pour la libération de toutes les prisonnières palestiniennes. Nous avons également distribué plusieurs centaines de flyers durant cet événement.

En Europe, la solidarité avec les prisonnières palestiniennes était présente dans différents rassemblements notamment à Naples (Italie), Rotterdam (Pays-Bas) et Murcie (État espagnol).

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Le 25 novembre, nous avons également participé aux côtés de nombreuses organisations à une mobilisation sur Twitter en soutien à la libération de Khitam Saafin. Celle-ci fut une réussite avec des centaines de tweets et des milliers de personnes touchées.

Par ailleurs, l’Association belgo-palestinienne a organisé un webinaire « Femmes en lutte en territoire palestinien occupé » en donnant largement la parole à la psychiatre palestinienne Samah Jabr. Celle-ci propose une analyse très complète de la situation politique et sociale pour les femmes palestiniennes.

L’ensemble de ces initiatives convergent vers l’exigence grandissante de la libération et l’émancipation des femmes palestiniennes et avec elles celles de toute la Palestine !