Samedi 14 août dans la ville de Gaza, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) a organisé une grande fête populaire à l’occasion du 20e anniversaire de l’assassinat d’Abu Ali Mustapha par l’armée israélienne. Des milliers de personnes y ont participé ainsi que des représentants des différentes organisations de la résistance palestinienne. Par ailleurs, ce fut également l’occasion d’une remise de diplômes pour des centaines de jeunes lycéens qui étaient accompagnés de leurs familles.
Le lieu était décoré de grands drapeaux de la Palestine mais aussi des affiches des personnalités emblématiques du FPLP ainsi que le portrait de plusieurs de ses prisonniers détenus par l’occupation israélienne. De nombreuses musiques palestiniennes ont été diffusées et une troupe de danse de Dabké palestinien a également animé l’événement.
Jamil Mezher, membre du Bureau politique du FPLP et responsable de sa branche à Gaza, a prononcé le discours central dans lequel il a passé en revue la vie d’Abu Ali Mustafa, soulignant qu’il a payé de sa vie la poursuite de la résistance contre l’occupation israélienne. Il a continué son discours en soulignant que « la seule façon de conquérir nos droits nationaux passe par la résistance » tout en condamnant la collaboration de l’Autorité Palestinienne avec Israël et appelant à mettre fin aux accords d’Oslo et ses désastreuses conséquences. Par ailleurs, il a appelé tous les peuples de la région à affronter la normalisation en cours entre les régimes réactionnaires arabes et l’Etat sioniste.
La jeune étudiante Souad Makkawi a également prononcé une intervention soulignant la volonté de la jeunesse palestinienne « de contribuer à la bataille pour le retour et la libération et de réaliser le rêve de notre peuple d’établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale. » A cette occasion, de nombreux jeunes étudiants se sont pris en photo avec une banderole du Collectif Palestine Vaincra soulignant que la lutte palestinienne est une cause internationaliste et que nous menons un combat commun contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid.