Mardi 25 janvier de 11H à 13H, nous avons tenu un nouveau Stand Palestine à la sortie du métro Bagatelle à Toulouse durant le marché de ce quartier populaire. Cette initiative était organisée afin de réaffirmer notre solidarité avec Olivia Zémor, présidente de CAPJPO-Europalestine qui passe en procès en appel le 27 janvier prochain à Lyon pour avoir relayé des appels au boycott de la firme israélienne pharmaceutique Teva.
À la sortie du métro, de nombreux drapeaux de la Palestine ainsi qu’une banderole et plusieurs affiches étaient déployés dans le but d’interpeller les habitants du quartier sur la nécessité de soutenir le peuple palestinien et promouvoir la campagne anticolonialiste de #BoycottIsrael. En dépit de la propagande de l’extrême droite israélienne, le boycott est légal en France comme l’a rappelé la Cour Européenne des Droits de l’Homme lorsqu’elle a condamné la France pour entrave à la liberté d’expression suite à des condamnations iniques de militants pro-palestiniens qui avaient appelé au boycott de produits israéliens. Face à cette sévère défaite, le gouvernement français s’entête dans sa politique qui tente de réprimer les appels au boycott des produits israéliens. Par exemple, le ministère de la Justice a publié en octobre 2020 une dépêche adressée aux procureurs consacrée « à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens ». Ce qui est une énième tentative de bafouer la liberté d’expression en France.
Durant toute la durée du stand, la campagne #BoycottTEVA a été largement promu, notamment en distribuant de nombreux flyers sur ce sujet et en invitant les passants à coller une vignette sur leur carte vitale afin de rappeler à leur pharmacien « Teva, j’en veux pas ». Par ailleurs, des dizaines de personnes ont fait des photos pour affirmer leur solidarité avec Olivia Zémor dans son procès face à la firme israélienne pharmaceutique et exiger sa relaxe.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la campagne #Palestine2022 qui vise à dénoncer la complicité de la France avec l’occupation israélienne dans le cadre de l’échéance présidentielle, particulièrement sa politique de criminalisation de la solidarité avec la Palestine. À cette occasion, une cinquantaine de personnes ont signé la pétition de la campagne tandis que nous avons eu des échanges avec de nombreuses autres sur la responsabilité des gouvernements français successifs dans l’oppression du peuple palestinien.