Aujourd’hui, jeudi 10 février, le Tribunal Administratif de Paris a rendu son jugement et a rejeté la requête pour que soit ordonnée l’expulsion de Georges Abdallah du territoire français. Celle-ci avait été déposée il y a plus d’un an par son avocat Jean-Louis Chalanset alors qu’un arrêt d’expulsion conditionne la libération du militant libanais emprisonné en France depuis plus de 37 ans. Libérable depuis près de 23 ans, il a fait huit demandes de libération conditionnelle dont la dernière (en 2013) a été acceptée par le Tribunal d’application des peines en première instance et en appel. Celle-ci était conditionnée par la signature d’un arrêt d’expulsion qui devait être signé par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Sans surprise celui-ci a refusé de le faire.
Cette nouvelle décision de justice confirme le caractère politique de l’emprisonnement de Georges Abdallah. Si Georges Abdallah est la cible d’un tel acharnement, c’est parce qu’il demeure ce qu’il a toujours été : un communiste libanais et un combattant de la résistance palestinienne. Engagé dans la résistance contre l’occupation israélienne du Liban dans les années 1980, il est aujourd’hui devenu un symbole de la lutte contre l’impérialisme, le sionisme et les régimes réactionnaires arabes.
Ce nouveau refus de libérer Georges Abdallah réaffirme la nécessité de poursuivre la mobilisation et de l’intensifier en France, au Liban et partout dans le monde. Année après année, la campagne grandit et avec elle le combat de Georges Abdallah. Alors que l’échéance présidentielle approche, nous devons mettre au cœur de cette échéance l’exigence de la libération de celui qui est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe. C’est le sens de la campagne #Palestine2022 que nous vous invitons à rejoindre.
Palestine vaincra ! Liberté pour Georges Abdallah !
10 février 2021
Collectif Palestine Vaincra, membre du réseau international Samidoun