Jeudi 10 février, le Tribunal administratif de Paris a refusé d’ordonner l’expulsion de Georges Abdallah, communiste libanais et combattant de la résistance palestinienne emprisonné en France depuis 1984. Cette décision inique souligne le caractère éminemment politique de la détention de celui qui est emprisonné depuis plus de 37 ans alors qu’il est libérable depuis plus de 22 ans. Parallèlement à cette annonce, de nombreuses initiatives ont eu lieu à travers le monde réaffirmant la nécessité de construire un large mouvement pour exiger sa libération immédiate.

La veille à Beyrouth au Liban, des dizaines de militants libanais et palestiniens se sont rassemblés devant l’ambassade de France. Arborant plusieurs banderoles pour la libération de Georges Abdallah, les manifestants ont dénoncé l’acharnement du gouvernement français contre le combattant libanais qui est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe. Soulignant que le combat pour sa libération est profondément lié au combat de la résistance palestinienne, des banderoles pour la libération d’Ahmad Sa’adat étaient également déployés ainsi qu’un drapeau du Collectif Palestine Vaincra.

À Paris ce jeudi 10 février, un rassemblement initié par la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah était organisé non loin de l’audience du tribunal administratif. Aux cris de « Darmanin, on lâchera rien », de nombreuses personnes et représentants de différentes organisations étaient présentes comme des membres de CAPJPO-Europalestine, de l’AFPS, de BDS France Paris Banlieue, de la Libre Pensée, des Jeunes Révolutionnaires, du DIP, de Rete dei Comunisti, du ‎Mouvement des Jeunes Tunisiens en France, de la Commune, du NPA ou encore de Révolution Permanente. Plusieurs pancartes soulignaient leur solidarité avec le combat pour la libération de tous les prisonniers palestiniens, en particulier Marwan Barghouti et Ahmad Sa’adat.

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Le même jour à Toulouse, plusieurs affiches sont apparues dans les quatre coins de la ville en solidarité avec le combat pour la libération de Georges Abdallah.

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Dans la soirée, une militante du Collectif Palestine Vaincra est intervenue devant près de 200 personnes à l’occasion de la présentation du livre du journaliste et militant antiraciste Taha Bouhafs. Le combat pour la libération de Georges Abdallah a été chaleureusement applaudie tandis que Taha Bouhafs a fait une photo de soutien soulignant son engagement en faveur de la campagne #Palestine2022 qui met au cœur de son intervention l’exigence de la libération du communiste libanais.

En France, de nombreuses initiatives ont également eu lieu à Annecy, Saint Etienne, Avignon ou encore Lyon de la part de comités de soutien ou d’organisations politiques (comme la LJR, le PRCF, le PCRF et l’ANC).

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Parallèlement, plusieurs organisations politiques et comités de soutien dans le monde ont organisé ces derniers jours des activités pour la libération immédiate de Georges Abdallah devenu un véritable symbole de la lutte anti-impérialiste. En particulier, des rassemblements devant les ambassades françaises à Tunis, Ankara et Buenos Aires ainsi qu’un rassemblement à Gabès en Tunisie et des soirées de soutien à Charleroi en Belgique ou Pondores en Colombie.

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Plus que jamais, nous devons renforcer, intensifier et développer la campagne pour la libération de Georges Abdallah. C’est le sens de la campagne #Palestine2022 que nous menons dans le cadre de l’échéance présidentielle afin d’interpeller et mobiliser sur ce scandale d’État !