Du 9 au 29 mai, l’association Hébraïca organise dans la région toulousaine la dix-huitième édition du festival « Le printemps du cinéma israélien ». Se défendant de toute « propagande politique », cet événement est pourtant parrainé par le Fond Social Juif Unifié. Comme indiqué sur son site internet, cet organisme se donne comme objectif de « renforce[r] les liens entre la France et Israël » et il est présidé par Ariel Goldmann, ardent défenseur de l’apartheid israélien en France.

Derrière une programmation qui se veut pluraliste et non-partisane, cet événement est un outil de normalisation d’Israël. Cette colonisation de peuplement qui s’est imposée il y a 74 ans à travers un véritable nettoyage ethnique et l’expulsion de près de 800 000 Palestiniens poursuit son expansion, comme on peut le voir aujourd’hui dans la région de Masafer Yatta. En 2005, un haut responsable du Ministère israélien des Affaires Étrangères affirmait qu’il fallait « utiliser les productions culturelles israéliennes pour atteindre les objectifs politiques de l’État d’Israël ».

Le Collectif Palestine Vaincra défend le boycott culturel, y compris de films et festivals, comme un outil de défense du peuple palestinien et de lutte contre la normalisation de l’État sioniste. Dans ce cadre, nous appelons à boycotter « Le printemps du cinéma israélien » !

 

Le Collectif Palestine Vaincra
Toulouse, 08 mai 2022