Ce mercredi 21 juin, l’envoyé personnel d’Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Beyrouth pour s’ingérer dans les élections présidentielles libanaises. Cette visite souligne que « les puissances impérialistes, en particulier la France, interviennent pour confirmer leur rôle colonial », déclare la Campagne libanaise pour la libération de Georges Abdallah dans un communiqué. Particulièrement, elle « dénonce l’ingérence française dans les affaires intérieures libanaises et la visite de l’émissaire français Le Drian à Beyrouth et confirme son dégoût pour tous ceux qui le reçoivent ».

Par ailleurs, elle souligne la nécessité de libérer le communiste libanais Georges Abdallah qui est emprisonné en France depuis 1984 alors qu’il est libérable depuis 1999. En ce sens, elle « demande que le combattant George Abdallah soit considéré comme un prisonnier politique en France, avec toutes les conséquences diplomatiques que ces propos entraînent entre les deux pays. » Afin de faire grandir cette exigence, des partisans du plus ancien prisonnier politique d’Europe ont fait une campagne d’affichage sur les murs des villes de Saïda à Tripoli en soutien à celui qui est devenu un symbole de l’ingérence impérialiste française au Liban.