Dans un rapport publié le 21 août dernier, l’ONG Ekō nous apprend que « le géant de l’assurance AXA s’est désinvesti de toutes les banques israéliennes finançant les crimes de guerre contre les Palestiniens ». En effet, celui-ci a été contraint de retirer les fonds de plusieurs dizaines de millions de dollars qu’il investissait dans les banques israéliennes, épine dorsale de la colonisation des terres palestiniennes, ainsi que d’Elbit Systems, le principal fabricant d’armes israélien. Cela fait suite à une mobilisation croissante à plusieurs niveaux. Déjà en février 2020, le bureau de la Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU avait publié la liste de 112 entreprises ayant une activité dans les colonies de Cisjordanie occupée, considérées comme illégales au regard du droit international. Dans cette liste figurait en bonne place AXA.

Cette nouvelle a été saluée comme une victoire par le mouvement de solidarité avec la Palestine et de nombreuses organisations dans le monde qui ont participé à la mobilisation de boycott de cette entreprise française complice de la colonisation en Palestine, à l’image de l’AFPS, BDS France ou encore CAPJPO-Europalestine.

Après le succès de la campagne #BoycottPUMA, cette nouvelle victoire témoigne de l’efficacité du boycott comme arme de mobilisation collective. Autre exemple de réussite, des géants de l’industrie agroalimentaire comme Mac Donald’s et Starbucks ont annoncé des pertes records après avoir offert des colis à des soldats de l’armée d’occupation israélienne au début du génocide à Gaza. Une campagne de communication qui avait provoqué un tollé mondial.

Loin d’être une alternative, le boycott d’Israël est un outil efficace pour apporter un soutien significatif à la résistance du peuple palestinien qui se bat contre le génocide en cours à Gaza et plus de 76 ans de colonisation de peuplement. Partout, développons le pour faire grandir le mouvement international croissant en soutien à la libération de la Palestine de la mer au Jourdain !

 

Crédit photo de couverture : contre-attaque.net