Trois militants de l’Association France Palestine Solidarité ont été interpellés le 30 juillet dernier pour avoir déployé drapeaux et banderole au-dessus d’un pont pour s’opposer à la participation de la délégation israélienne aux Jeux Olympiques, comprise comme une vaste opération de sportwashing et de softpower en faveur d’un État responsable d’un génocide à Gaza depuis plus de 11 mois. Cette action à La Chapelle-sur-Erdre était dans le périmètre d’une interdiction préfectorale visant à entraver la liberté d’expression au sujet de la Palestine pendant ces olympiades. Suite à leur interpellation par les gendarmes, ils ont été auditionnés durant plus de deux heures et ont souligné ne pas avoir connaissance du périmètre d’interdiction.

Les bénévoles étaient convoqués ce mardi 10 septembre au Tribunal Judiciaire de Nantes pour un avertissement pénal probatoire. Refusant cette sanction et dénonçant une procédure qui ne permet pas de se défendre, les militants étaient accompagnés d’une foule nombreuse arborant sa solidarité avec le peuple palestinien. Maintenant, c’est au procureur de classer sans suite ou de poursuivre au tribunal correctionnel. D’ici là, il faut continuer à se mobiliser partout contre la criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien et exiger la fin des poursuites contre toutes les personnes incriminées.