Initiée par le Collectif Palestine Vaincra et avec le soutien d’une quarantaine d’organisations, environ 300 personnes se sont rassemblées en soutien à Georges Abdallah ce jeudi 14 novembre à la sortie du métro Jeanne d’Arc à Toulouse. Pendant plus d’une heure, la foule a scandé des slogans en solidarité avec le communiste libanais emprisonné en France depuis 40 ans en raison de son engagement dans la résistance palestinienne, alors que celui-ci est libérable depuis 25 ans. Arborant des drapeaux palestiniens et libanais, le rassemblement a souligné le lien indissoluble qui uni la cause pour Georges Abdallah à celle en soutien au Liban et à la Palestine alors que l’opération génocidaire de l’Etat sioniste continue depuis plus d’un an. En particulier, la foule présente a conspué la tenue du match de football France Israël organisé le soir même au Stade de France rappelant que c’était une opération de sportwashing et a appelé à intensifier la campagne de boycott d’Israël dans tous les domaines.

Cette initiative s’inscrivait dans le cadre d’une journée nationale d’actions initiée par la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah, avec le soutien d’une centaine d’organisations, à la veille du rendu de la décision de justice concernant sa dernière demande de libération. Celle-ci a été un franc succès avec une trentaine de rassemblements en France mais aussi en Belgique et en Catalogne.

A la fin du rassemblement, un membre du Collectif Palestine Vaincra est intervenu pour rappeler que « soutenir Georges Abdallah ce n’est pas seulement soutenir un homme debout et digne qui continue de se battre avec acharnement en restant fidèle à ses principes politiques. […] Le soutenir c’est aussi et peut être d’abord dénoncer la complicité de la France dans ces crimes tant son maintien en détention est une caricature de la collaboration du gouvernement français avec Israël. » Enfin, il a terminé son intervention par affirmer notre solidarité avec les étudiantes et étudiants qui se mobilisent en région parisienne en soutien à la Palestine et à Georges Abdallah en bloquant plusieurs campus et en occupant des amphis, comme à l’Université Paris VIII ou Sciences Po Paris.

Alors que la justice française va rendre sa décision ce vendredi 15 novembre au sujet de la libération de Georges Abdallah, une nouvelle étape juridique va s’ouvrir avec un appel de Georges Abdallah si la décision est négative ou du parquet dans le cas contraire. Dans tous les cas, cela sera un appel à élargir et intensifier cette campagne de soutien pour qu’enfin ce communiste libanais soit libre et puisse retourner vivre dans son pays, le Liban.