Plusieurs organisations étudiantes et de jeunesse (INSA en lutte, Capitole Autogérée Palestine, Le Souffle, Le Poing Levé, les Jeunesses Anticapitalistes, Révolte Décoloniale, CGT Sela, Union Etudiante et Jeunes Insoumis·es) appellent à se mobiliser du 25 au 30 novembre sur les différents campus toulousains en soutien à la Palestine. Nous reproduisons ci-dessous leur appel à la mobilisation et nous invitons à les rejoindre largement !

 

Contre la criminalisation du soutien à la Palestine, pour la fin des partenariats et la libération de Georges Abdallah : mobilisons-nous sur les campus toulousains !

 

Après plus d’un an, les politiques génocidaires d’Israël se poursuivent à Gaza, tout comme la colonisation de la Cisjordanie. Dans le même temps, Israël continue ses offensives meurtrières au Liban et étend son front de plus en plus. La France, elle, n’a pas hésité à toujours affirmer son soutien inconditionnel à l’État sioniste.

De plus, le nouveau gouvernement de Macron s’est empressé de faire de la criminalisation du soutien à la Palestine son cheval de bataille. Le ministre de l’Enseignement supérieur, P. Hetzel, continue à exiger toujours plus de sanctions contre les étudiant·es mobilisé·es en s’appuyant sur les président.·es d’universités en leur demandant de sanctionner plus durement. N’oublions pas non plus que cette criminalisation et répression touche étudiant.e.s mais aussi travailleur.euse.s dans toute la France.

Mais malgré la répression, de nombreux·euses étudiant·es continuent de se mobiliser et font passer le message que la jeunesse n’est pas prête à se taire face à un génocide. A Paris, plusieurs universités et campus se mobilisent contre le génocide mais aussi pour dénoncer la complicité de l’État français en remettant en cause les partenariats entre les écoles, universités et les entreprises privées israeliennes ainsi que la criminalisation de tous les soutiens à la Palestine. Dans ce sens, des organisations étudiantes de Toulouse se sont réunies pour relancer et organiser la solidarité avec le peuple palestinien sur nos campus et se joindre à la mobilisation nationale.

Pourquoi se mobiliser sur nos campus ?

Les universités sont des espaces de politisation et de mobilisation historiques et nécessaires, particulièrement alors que nos institutions académiques et entreprises partenaires ont une responsabilité et complicité claire du génocide en cours et dans le maintien de l’Etat colonial. De ce fait, il nous paraît primordial de lutter contre la criminalisation du soutien à la Palestine, dans ces espaces comme en dehors, et de continuer de créer un rapport de force en faveur de la rupture des liens entre nos lieux d’études et l’entité sioniste comme ce fut le cas à Sciences Po Strasbourg. Aussi, alors que le parquet à fait appel contre la libération Georges Ibrahim Abdallah, il nous semble important de poursuivre la mobilisation pour exiger sa libération immédiate.

Enfin, en tant que résidant·es d’un pays impérialiste, il en va de notre responsabilité individuelle et collective de ne pas se taire face au génocide en cours.

Comment se mobiliser ?

Pour cela, nous souhaitons organiser la semaine pour la Palestine du 25 au 30 novembre, dans toutes les facs de Toulouse. En organisant des conférences, des ateliers culturels, des espaces de socialisation étudiante et politique, nous voulons remettre la Palestine et du Liban au centre de nos universités. Le samedi 30 nous conclurons cette semaine de mobilisation par une manifestation en ville (heure et lieu à venir).

Nous appelons donc toutes les organisations ou individus jeunes et/ou étudiantes de Toulouse à nous rejoindre dans l’organisation de cette semaine. Nous publierons la programmation de la semaine le samedi 23 novembre. D’ici là, rapprochez-vous de l’inter-orga (les orgas manifestez-vous pour nous rejoindre), organisez en autonomie des événements si vous le souhaitez, pour intégrer et faire fleurir cette semaine de mobilisation !