INSA en Lutte, Le Souffle, Collectif Palestine Vaincra, Le Poing Levé Toulouse, Capitole Autogérée Palestine, CGT SELA, Comité de soutien à la Palestine, Union Etudiante, Jeunes Insoumis·es Toulouse, Jeunesses Anticapitalistes et Révolte Décoloniale unissent leurs voix à travers la signature d‘un communiqué commun pour dénoncer les intimidations des directions d’universités qui ont eu lieu durant la Semaine pour la Palestine sur différents campus toulousains. Ces organisations appellent également à rejoindre la manifestation pour la Palestine de ce samedi 30 novembre à 15H au départ de Jean Jaurès ainsi qu’à participer nombreux à la soirée Youth Against Genocide qui a lieu le même jour dès 18H à la Chapelle.
Cette semaine à Toulouse, les collectifs de jeunesse toulousains ont lancé une semaine de mobilisation pour la Palestine, sur les campus de I’INSA, UT1-Capitole, Science Po et UT2J-Mirail, dans l’objectif de dénoncer le génocide à Gaza, la criminalisation de la solidarité internationale, d’exiger la fin des partenariats entre les universités et les entreprises complices d’Israël, et réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Mais, face à cette initiative, les directions universitaires ont choisi de censurer et d’intimider ! Ce mardi 26 novembre, après l’annonce des conférences et événements prévus, la direction de I’INSA a décidé d’interdire toutes les activités prévues sur son campus, sous des prétextes fallacieux de « sécurité » et de problèmes techniques.
À UT1-Capitole, l’administration a franchi un cap en interrompant une conférence en cours. Sous prétexte d’avoir reçu des « informations » des services de renseignement territoriaux, un représentant de la direction s’est présenté pour tenter de faire pression sur le rassemblement prévu jeudi 28 novembre. L’université a suggéré par un message Instagram que le rassemblement pourrait constituer un trouble à l’ordre public, се que les organisations de l’université contestent formellement.
Lors du rassemblement devant le RU de l’UT1, le directeur des services de l’université n’a pas manqué de se présenter et est resté à observer les étudiant.es, montrant que l’université surveille nos moindres faits et gestes et maintient sa pression sur les étudiant.es mobilisé.es.
Ces actes s’inscrivent dans le cadre d’attaques systémiques et antidémocratiques des mobilisations étudiantes depuis l’année dernière. Après la répression policière violente en mai dernier à Sciences Po Toulouse et dans la continuité d’une reprise des attaques depuis la rentrée à Paris 1, à Bruxelles et à Sciences Po Paris, nous constatons que les universités toulousaines continuent d’être prises pour cible toujours avec les mêmes méthodes : intimidation, entraves et criminalisation.
Ces manœuvres scandaleuses des directions répondent à la circulaire liberticide du ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, qui cherche à bâillonner toute voix solidaire au peuple Palestinien dans les universités.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces pratiques antidémocratiques et autoritaires. Face à ces attaques, nous ne nous laisserons pas intimider.
Face à ces attaques, nous ne nous laisserons pas intimider. Nous continuerons à parler de la Palestine et à exiger nos droits démocratiques sur nos lieux d’études.
RDV Samedi 30, 15H à Jean-Jaurès pour manifester notre soutien !
Vous ne nous ferez pas taire !