Du 24 novembre au 13 mars à Paris, l’Institut du Monde Arabe présente l’exposition “Juifs d’Orient” aux côtés de multiples partenaires. Parmi eux, on retrouve l’American Sephardi Federation dont un des objectifs est le soutien à l’État d’Israël comme le souligne son site internet. Par ailleurs, Denis Charbit révèle dans un entretien que “le musée d’Israël et l’Institut Ben Zvi de Jérusalem ont prêté une vingtaine, une trentaine d’œuvre, de pièces qu’ils avaient dans leur collection. Et de ce point de vue là, je dirais que cette exposition est certainement le premier fruit des accords d’Abraham, c’est-à-dire qu’on commence par la normalisation.” Professeur de science politique à l’Open University d’Israël, il est membre du comité d’organisation de l’exposition. Les objectifs politiques sont donc affichés sans détours : normaliser l’occupation israélienne.
Suite à ces scandaleuses provocations, différentes organisations ont appelé au boycott de l’exposition et ont invité les artistes à ne pas participer à cette opération de blanchiment des crimes israéliens. En réponse à cet appel, l’écrivain palestinien Karim Kattan a annoncé sur son compte Instagram son retrait d’une rencontre littéraire qui était organisée dans le cadre de cette exposition. Nous relayons ci-dessous sa publication qui expose les motifs de cette décision politique :