Mercredi 16 février, trois organisations syndicales de la Haute-Garonne (UD CGT 31, Solidaires 31 et la FSU 31) ont appelé à se rassembler devant la Bourse du Travail afin de dénoncer la venue d’Emmanuel Macron à Toulouse. Réunissant une centaine de personnes, l’initiative avait pour ambition d’être un sommet social face au bilan d’un quinquennat profondément anti-social. De nombreuses prises de parole ont eu lieu soulignant le caractère autoritaire et anti-populaire d’Emmanuel Macron. Invités par les organisateurs, nous sommes intervenus pour dénoncer le maintien en prison de Georges Abdallah, communiste libanais emprisonné en France depuis 1984 et libérable depuis 1999, mais aussi à propos de la campagne #Palestine2022 qui a pour ambition d’inviter la cause palestinienne dans les présidentielles.

Plusieurs organisations ont également pris la parole comme le Mouvement de la Paix, différents secteurs de la CGT (Pôle Emploi, CHU, Université, Sécurité Sociale…), la FSU ainsi que différents partis politiques (PCF, France Insoumise, NPA, PCOF, Lutte Ouvrière et GDS). Lors de son intervention, le conseiller municipal et conseiller régional communiste Pierre Lacaze a souligné le positionnement du PCF en faveur de la libération de Georges Abdallah et l’engagement de son parti en soutien au peuple palestinien. Par ailleurs, le secrétaire général de la CGT Haute-Garonne Cédric Caubère a souligné dans sa conclusion l’importance de la solidarité avec Georges Abdallah en rappelant : « Dans cette région, nous avons le plus ancien prisonnier politique d’Europe. […] Si Georges Abdallah est toujours maintenu en prison c’est parce qu’il est communiste et qu’il y a des pressions des États-Unis et d’Israël ». Rendez-vous a été également donné pour les prochaines journées de mobilisation du 17 mars et 1er mai prochains où sans nul doute Georges Abdallah aura une nouvelle fois toute sa place !