Samedi 21 octobre, la marche pour la libération de Georges Abdallah a finalement eu lieu devant les portes de la prison de Lannemezan. Initialement interdite par la préfecture de Haute-Pyrénées, celle-ci a pu se tenir suite à la suspension de l’interdiction à la dernière minute par le Tribunal Administratif de Pau grâce au recours porté par le Collectif 65 pour la libération de Georges Abdallah.

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En dépit de cette scandaleuse répression, plusieurs centaines de personnes se sont élancées jusqu’aux portes de la prison afin d’exiger la libération immédiate du communiste libanais emprisonné en France depuis 1984. Une importante délégation de Marseille a fait le déplacement (dont des membres de l’ANC, de l’UD CGT 13, de la JC 13 et du FUIQP) ainsi que des représentants de la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah, Révolution Permanente, AFPS, UD CGT 69, JC 42, CLGA 74, NPA, Union Syndicale Solidaires, PCB, PCF, LFI ou encore de l’Union Juive Française pour la Paix. Aux cris de « Il est de nos luttes, nous sommes de son combat ! », les manifestants se sont fait entendre jusqu’au cœur du centre pénitentiaire, permettant d’interrompre le quotidien mortifère de tous les détenus. Évidemment, la solidarité avec le peuple palestinien était présente largement, soulignant que le combat pour la libération de Georges Abdallah est indissolublement lié au combat pour la libération de la Palestine. Réunies devant la prison, plusieurs organisations ont pris la parole dont une membre du Collectif Palestine Vaincra :

Parallèlement, une manifestation autour du mot d’ordre « Liberté pour Georges Abdallah – Liberté pour la Palestine » était organisée par la Campagne libanaise pour la libération de Georges Abdallah jusqu’aux portes de l’ambassade de France à Beyrouth.

Réunissant des centaines de personnes et des représentants de plusieurs organisations palestiniennes et libanaises, cette marche a clairement affirmé que la libération de Georges Abdallah était un enjeu central pour tous les partisans de la Palestine alors que Gaza fait face à une offensive militaire meurtrière de l’occupation israélienne soutenue par toutes les puissances occidentales, dont la France et les États-Unis.

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Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du mois international de mobilisation pour la libération de Georges Abdallah qui a été soutenu par de nombreuses organisations qui ont organisé des actions dans plusieurs pays afin de développer la solidarité avec celui qui est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe. Aujourd’hui, plus que jamais, il faut faire du combat pour la libération de Georges Abdallah une cause centrale !