Communiste arabe, combattant de la cause palestinienne et plus ancien prisonnier politique d’Europe, Georges Ibrahim Abdallah entame cette année sa 40ème année de détention en France. Bien qu’il soit libérable depuis 1999, l’Etat français a refusé ses neuf demandes de libération. Cette année, une nouvelle demande a été déposée par son avocat : c’est le moment ou jamais pour exiger sa libération !

Organisations syndicales, politiques ou associatives, nous appelons à un grand meeting unitaire qui se tiendra le 18 octobre, en présence de nombreux.se intervenant.es:

  • Saïd Bouamama, militant du FUIQP et auteur de « l’affaire Georges Ibrahim Abdallah »
  • Jean-Louis Chalanset, avocat de Georges Ibrahim Abdallah
  • Un.e militant.e de la Campagne Unitaire pour la libération de Georges Abdallah
  • Mohammed Khatib, coordinateur européen de Samidoun
  • Cédric Liecthi de la CGT Énergie Paris
  • Elsa Marcel, avocate et militante de Révolution Permanente
  • Un.e porte-parole du NPA
  • Ainsi que d’autres personnalités et militant.es !

Nous appelons également à participer à l’ensemble des initiatives de la campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah et à se rendre très nombreux et nombreuses le samedi 21 octobre devant le centre pénitentiaire de Lannemezan (65), où il est enfermé.

L’appel au meeting unitaire :

39 ans de prison, toute une vie de combat. Libérons Georges Ibrahim Abdallah !

Georges Ibrahim Abdallah entame cette année sa 40ème année de détention en France. Bien qu’il soit libérable depuis 1999, l’Etat français a refusé ses neuf demandes de libération. Cette année, une nouvelle demande a été déposée par son avocat : c’est le moment ou jamais pour exiger sa libération !

Communiste arabe, combattant de la cause palestinienne, il est le plus ancien prisonnier politique d’Europe. Il semblerait même que jamais une peine de prison aussi longue n’ait été purgée pour des motifs politiques depuis la Révolution française. En novembre 2012, la chambre d’Application des peines de Paris a autorisé sa libération à condition qu’il soit expulsé du territoire français. Depuis lors, aucun ministre de l’Intérieur n’a accepté de signer l’arrêté d’expulsion qui mettrait ainsi fin à sa détention!

Tous les moyens ont été utilisés pour faire condamner Abdallah : une cour spéciale pour un simulacre de procès au cours duquel les États-Unis se portent même partie civile et demandent un alourdissement de la peine, une enquête largement falsifiée, un avocat qui se révèle être un agent des services de renseignement, sans oublier les innombrables campagnes de presse à charge.

Georges Ibrahim Abdallah est devenu une figure de la lutte pour la libération de la Palestine, de la résistance du peuple et de la gauche libanaise face à l’armée d’occupation sioniste. Il est aussi un symbole de l’acharnement judiciaire de l’Etat français, main dans la main avec les Etats-Unis. Nous devons faire résonner son nom partout en France et dans le monde pour faire de sa 40ème année de détention l’année de sa libération.

Dans le cadre d’une campagne internationale, de nombreux militants et organisations se réunissent ce 18 octobre pour exiger sa libération définitive. Exiger la liberté pour Georges Abdallah, c’est s’opposer à l’acharnement judiciaire et se battre pour la libération de tous les prisonniers politiques.

Organisations syndicales, politiques ou associatives, nous appelons à un grand meeting unitaire qui se tiendra le 18 octobre à Paris (lieu à venir). Nous appelons également à participer à l’ensemble des initiatives de la campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah et à se rendre très nombreux et nombreuses le samedi 21 octobre devant le centre pénitentiaire de Lannemezan (65), où il est enfermé.