Le 8 mars est la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Elle est célébrée partout dans le monde comme une journée de lutte et de résistance contre le patriarcat et toutes les oppressions. Comme chaque année, le Collectif Palestine Vaincra était partie prenante de cette mobilisation afin de souligner que la lutte des femmes palestiniennes est indissoluble de ce combat. Comme le souligne l’appel unitaire « Grève féministe pour Gaza », « le combat féministe n’est compatible avec aucun projet de colonisation, même peinturluré en rose ou en violet. » Dans un message vidéo, une militante palestinienne de notre collectif a appelé les participantes à cette journée à se solidariser avec la résistance des femmes palestiniennes qui font face à un génocide à Gaza et au projet sioniste.

Lors de la marche féministe de nuit en mixité choisie du 7 mars dernier, des militantes du Collectif Palestine Vaincra ont participé à un cortège « Pour un féminisme anti-impérialiste, antisioniste, antiraciste : solidarité avec les Palestiniennes » aux côtés de membres du Comité de soutien à la Palestine, de l’Action Antifasciste Tolosa, du Comité Vérité et Justice 31 ou encore de Toulouse Anti-CRA. Sur proposition des participantes, elles ont pris la tête de la manifestation réunissant des milliers de personnes afin de souligner l’engagement des participantes en faveur d’un féminisme qui rejette le colonialisme et toutes formes d’oppressions. Accompagnées par la batucada féministe La Frappe, les militantes ont scandé des slogans tels que « Toulouse antisioniste » ou encore « Violences sexistes, violences coloniales : mêmes systèmes même combat » qui ont résonné dans le centre-ville de Toulouse en dépit de la scandaleuse interdiction préfectorale de l’événement.

Le lendemain, vendredi 8 mars, des milliers de personnes se sont élancées à l’occasion d’une grande marche féministe au départ du métro Capitole à Toulouse. Réunies dans le cortège du Comité de soutien à la Palestine, des centaines de personnes ont manifesté afin de souligner que la lutte pour l’émancipation des femmes est intrinsèquement liée à tous les combats émancipateurs, dont la lutte pour la libération de la Palestine est un des nombreux exemples.

Exprimée à travers plusieurs slogans, cette solidarité avec la lutte des femmes palestiniennes était reprise par les organisatrices de la marche qui ont rejeté et dénoncé les menaces d’Aurore Bergé et des soutiens de l’occupation israélienne. Celles-ci visent à intimider les organisations féministes pour leur engagement croissant en faveur des femmes palestiniennes.

Au même moment, le collectif sioniste « Nous Vivrons » a participé à la manifestation parisienne du 8 mars avec l’accord de plusieurs organisatrices. Leur présence a été dénoncée par de nombreuses personnes et leur service d’ordre a agressé physiquement des hommes et des femmes qui ont osé affirmer leur solidarité avec la Palestine. « Aux alentours de 16h, des membres du cortège Nous Vivrons ont violemment agressédes militant.e.s pro palestinien.ne.s racisé.e.s et féministes présent.e.s à la marche. Face à ce déferlement de violence, les militant.e.s agressé.e.s se sont défendu.e.s etont permis de faire sortir ce groupe violent et armé de la manif » souligne Urgence Palestine dans un communiqué.

« C’est d’ailleurs derrière un cordon de policiers que ce service d’ordre s’est réfugié avant de partir. La participation de ce collectif sioniste avait été acceptée par le cadre unitaire organisateur démarche. Nous l’avions appris lundi 4 mars. Face à cela, nous avions adressé plusieurs interpellations directes cadre-unitaire, les alertant de notre mise en danger face à ce collectif. Le cadre unitaire a choisi le silence et a maintenu sa décision de les intégrer à la marche féministe » conclut la coalition de soutien à la résistance du peuple palestinien.

 

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Comme lors de notre prise de parole durant la manifestation du samedi 9 mars à Toulouse, le Collectif Palestine Vaincra réaffirme sa solidarité avec toutes les personnes agressées par ces milices en faveur d’un État génocidaire. Par ailleurs, nous dénonçons fermement cette scandaleuse opération fémonationaliste organisée par les relais du gouvernement Macron et des soutiens d’Israël en France. Celle-ci vise à intimider celles et ceux qui se tiennent au côté des femmes palestiniennes comme partie intégrante de la résistance de leur peuple face au génocide à Gaza. Mais comme en témoignent les nombreuses manifestations partout dans le monde, le 8 mars 2024 était bel et bien aux couleurs de la Palestine !