Mercredi 29 mai, l’organisme israélien COGAT (Coordination des activités gouvernementales dans les territoires) a annoncé la réduction de la zone de pêche dans les eaux de Gaza de 15 milles marins à 10 milles (environ 18,5km), aggravant les conditions d’existence pour près de deux millions de Palestiniens. Dimanche 26 mai, il avait élargit la zone de pêche à 15 milles suite aux annonces de l’UNRWA d’une grave crise humanitaire dans Gaza et à la trêve signée entre la Résistance palestinienne et l’occupant qui prévoyait l’allègement du blocus en matière maritime.

Rappelons que selon les accords d’Oslo de 1993, l’État sioniste est obligé d’autoriser la pêche à Gaza jusqu’à 20 milles. En réalité, Israël n’a autorisé la pêche que jusqu’à 12 milles jusqu’en 2006, date à laquelle la zone de pêche a été réduite à six, puis à trois.

Israël maintient un lourd blocus naval sur Gaza, limitant tout trafic entrant et sortant de l’enclave ainsi que la distance que peuvent parcourir les pêcheurs de Gaza, affectant gravement les moyens de subsistance de quelque 4 000 pêcheurs et d’au moins 1 500 autres personnes impliquées dans l’industrie de la pêche.

Par ailleurs, Israël doit restituer 65 bateaux à des pêcheurs de Gaza à la suite d’une campagne juridique organisée par différentes ONG. En effet, l’occupation israélienne confisque régulièrement pendant des mois (voir des années) des bateaux de pêcheurs à Gaza.

 

Le blocus maritime imposé à la Bande de Gaza – Source : AlJazeera