Les mobilisations ne cessent de se multiplier en Palestine pour la libération de Maher al-Akhras, en grève de la faim depuis plus de 100 jours, mais également en soutien à Georges Abdallah, combattant de la résistance palestinienne emprisonné en France depuis 36 ans.
Lundi 2 novembre, la Ligue étudiante du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) a organisé devant l’Institut français à Gaza un rassemblement de solidarité avec Georges Abdallah. À cette occasion, les manifestants ont brandi de nombreux drapeaux de la Palestine, du FPLP, des affiches de soutien à Georges Abdallah et également des affiches avec le logo du Collectif Palestine Vaincra soulignant que la lutte pour la libération de Georges Abdallah est une cause internationale.
Au nom des étudiants, Amjad Abu Al-Khair a prononcé un discours dans lequel il a salué le combattant arabe international, George Abdallah et a appelé à la poursuite des campagnes de soutien et en faisant pression sur l’État français pour sa libération. Abu al-Khair a estimé que ce rassemblement « dénonce ce crime de l’État français en continuant à détenir ce militant international qui est dans la lignée de l’entité sioniste et de l’administration américaine ». Il a poursuivi en « considérant que son maintien en détention est une décision politique, révélant la fausseté des slogans de liberté et de démocratie que la France loue et cela souligne son hostilité à la juste lutte des peuples sous occupation ». Quelques heures plus tôt, les participants ont participé à une initiative devant le siège de la Croix-Rouge en soutien avec le prisonnier en grève de la faim Maher Al-Akhras et avec tous les prisonniers palestiniens, en particulier les dirigeants du FPLP Ahmad Sa’adat et Khalida Jarrar.
Mardi 3 novembre, le réseau Samidoun en Palestine occupée, avec des familles des prisonniers et des martyrs, a organisé une manifestation à Ramallah sur la place Manara, à l’occasion du 100e jour de grève de la faim de Maher al-Akhras. Le Palestinien de 49 ans est en grève de la faim depuis le 24 juillet, date à laquelle il a été arrêté par les forces d’occupation israéliennes et condamné à une détention administrative, un emprisonnement sans inculpation ni jugement renouvelable indéfiniment. Les manifestants se sont rassemblés pour réclamer la liberté d’al-Akhras et de ses codétenus palestiniens et ont défilé dans les rues de Ramallah portant des pancartes et des banderoles appelant à leur libération. Ils ont également appelé à la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah en brandissant plusieurs affiches de solidarité.