Jeudi 7 décembre, plusieurs organisations et campagnes ont initié une journée internationale pour dénoncer les entreprises d’armement qui approvisionnent l’armée israélienne alors qu’elle commet un génocide à Gaza. Répondant à l’appel de syndicats palestiniens, ils ont initié des actions dans plusieurs pays comme en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Danemark, aux Pays-Bas, en Australie ou encore en France.

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En particulier, plus de 1000 syndicalistes britanniques ont bloqué des usines qui fournissent des armes à Israël dans les villes de Bournemouth, Lancashire, Brighton et Glasgow. Ces sites ont été choisis parce qu’ils produisent des composants pour l’avion de combat F-35 actuellement utilisé dans le bombardement israélien sur Gaza qui ont fait plus de 16 000 victimes civiles palestiniennes. Lors des piquets de grève devant les usines, les manifestants ont dénoncé la complicité du Royaume-Uni avec Israël, notamment par le biais de vente d’armes.

À Houston aux États-Unis, des militants ont bloqué les entrées des bureaux de la société américaine de services bancaires et financiers BNY Mellon qui investit plus de 13 millions de dollars dans l’entreprise israélienne d’armement Elbit Systems.

Parallèlement, des dizaines de personnes en kayak ont réussi à bloquer trois conteneurs maritimes partenaires de la compagnie israélienne ZIM au départ de Melbourne en Australie. Un quatrième navire ZIM n’a pas pu entrer dans la baie, imposant d’importantes pertes financières aux complices des criminels de guerre.

  A Paris, la campagne « Stop Arming Israel France » a relayé une action surprise devant le siège d’Exxelia. Comme le soulignent ces militants, « Exxelia fabrique des pièces détachées, pour le secteur « de la défense » comme des « capteurs de positions ». Ceux-ci se retrouvent, par exemple, dans des missiles. » Quelques jours auparavant, les activistes avaient organisé une action similaire devant le géant français Thalès qui coopère avec la firme israélienne Elbit Systems pour la fabrication de drones.

Alors que le génocide en cours à Gaza s’intensifie, ces actions témoignent de l’importance de développer une mobilisation anti-impérialiste qui se lie avec le mouvement ouvrier pour dénoncer l’alliance criminelle de l’impérialisme occidental avec l’occupation israélienne. En particulier, la responsabilité de multinationales comme Thalès, Exxelia ou encore Carrefour qui tirent profit de l’oppression du peuple palestinien. Dans tous les secteurs dans lesquels nous travaillons, n’hésitons pas à organiser des actions et des expressions publiques de solidarité de travailleurs, syndiqués comme non-syndiqués, avec Gaza !