Dans une enquête publiée fin octobre, Europe 1 révèle que 4 185 français participent au génocide en cours à Gaza en tant que soldats de l’armée d’occupation israélienne. Représentant environ 1,16% des plus de 360 000 militaires déployés sur l’enclave palestinienne, ils sont la deuxième nationalité représentée après les États-Unis. Cet enrôlement est soutenu par de nombreuses structures françaises à l’image de l’association MIGDAL qui s’associe au groupuscule d’extrême droite Israel is Forever afin d’offrir du matériel à ces criminels de guerre. Par ailleurs, plusieurs associations soutenant ces soldats sont ou ont été dans l’illégalité en proposant une défiscalisation des dons. C’est le cas par exemple de l’Association de soutien à Israël qui est présidée par Gil Taieb, vice-président du CRIF et du FSJU. Comme le rappelle Check News, « si des dons relatifs au soutien aux soldats de Tsahal ont été intégrés à des déclarations d’impôt sur le revenu, en s’appuyant sur les reçus Cerfa, alors « la responsabilité pèse sur l’association qui délivre indûment des attestations aux donateurs », assure Bercy. Sur la base toujours du code général des impôts, « l’association risque d’être sanctionnée », et « l’amende est alors égale au montant de l’avantage fiscal indu accordé sur la base des reçus fiscaux ». Les donateurs, eux, « ne sont sanctionnés qu’en cas de collusion avec l’organisme émetteur des reçus fiscaux ».

Parallèlement, plus de 21 000 français sont également présents et actifs dans des colonies de Cisjordanie occupée aux côtés de plus de 700 000 colons. Alors qu’ils ont assassiné près de 300 Palestiniens depuis début octobre, leur présence est tolérée par les autorités françaises. En effet, la représentante de la diplomatie française dénonce en paroles cette situation, mais ne met rien en œuvre pour y faire face. Ce double discours s’illustre parfaitement avec le soutien apporté par l’ambassade de France à la firme Carrefour. En 2022, celle-ci s’est implantée en Israël grâce à un accord avec une filiale israélienne qui est directement impliquée dans la colonisation de la Cisjordanie. Ce qui n’a pas empêché l’ambassade de France de faire le service après-vente de l’entreprise.

Ces nombreux exemples témoignent une nouvelle fois que le gouvernement français est un complice actif de l’occupation israélienne et de ses crimes. Plus que jamais, la meilleure des solidarités que nous pouvons apporter au peuple palestinien est de développer un mouvement qui affirme clairement une perspective anti-impérialiste et anticolonialiste !