Suite au Conseil Académique du 21 novembre dernier, l’Université Libre de Bruxelles a annoncé son intension de reprendre sa coopération avec l’Université de Birzeit et suspendre ses partenariats avec des universités israéliennes. Dans un communiqué, l’établissement de l’enseignement supérieur belge motive sa décision en raison de « la contribution directe ou indirecte de ces universités à l’occupation illégale de territoires palestiniens ainsi qu’à d’autres violations du droit international. »
« Cette victoire ne s’est pas faite sans effort. Après de longues années de lutte et de rassemblements au sein du campus, elle fait plus particulièrement suite à l’occupation du bâtiment Walid Daqqa, qui a réuni de nombreux étudiants, mais aussi des membres de la communauté universitaire, dans une dynamique de mobilisation populaire. Ce lieu est devenu un symbole de notre lutte collective » souligne le comité BDS ULB. De la même manière, l’Université Populaire de Bruxelles affirme que « cette suspension, ne l’oublions pas, n’aurait jamais vu le jour sans l’engagement indéfectible des étudiant-e-s. Cette victoire est aussi celle des travailleurs et travailleuses, ainsi que des membres de la communauté académique de l’ULB, qui ont soutenu les étudiantes dans leur mobilisation. Leur solidarité a été essentielle pour maintenir la pression sur les instances décisionnelles. »
Cette première victoire est un camouflet cinglant pour tous les partisans d’Israël qui ont développé une campagne de répression policière et académique sans précédent pour tenter de faire taire la mobilisation exemplaire sur ce campus bruxellois. Alors que le mouvement étudiant de soutien au peuple palestinien se développe à nouveau en France, comme à Toulouse, l’expérience des étudiants belges nous montre que des victoires sont possibles !