Plus de 3,2 millions de personnes ont manifesté hier en France selon la CGT, dont 120 000 à Toulouse, à l’occasion de la sixième journée de grève contre la réforme des retraites. Comme depuis le début de la mobilisation, le Collectif Palestine Vaincra tenait un stand le long du parcours de la manifestation toulousaine pour souligner que gagner face au gouvernement Macron serait aussi un coup important porté à la coopération stratégique entre l’impérialisme français et l’occupation israélienne. Comme l’ont rappelé plusieurs syndicats palestiniens dans une déclaration de soutien aux grévistes, « ce sont les mêmes entreprises et gouvernements qui soutiennent l’occupation sioniste de la Palestine. Par exemple, le groupe français « Carrefour » a récemment ouvert des magasins dans des colonies « israéliennes » en Cisjordanie occupée. »

En dépit d’une forte pluie, notre présence a attiré l’intérêt de nombreuses personnes interpellées par les nombreuses affiches et banderoles, en particulier pour la libération de Georges Abdallah et contre le jumelage de Toulouse avec Tel Aviv. Par ailleurs, un grand calicot était déployé à propos de la campagne internationale de boycott d’Israël, présentant les objectifs anticolonialistes de cette mobilisation et les principales marques et entreprises à boycotter. De nombreuses personnes se sont arrêtées à notre stand afin de récupérer des flyers, stickers ou encore des petits drapeaux palestiniens pour témoigner de leur solidarité durant la manifestation.

Soulignant leur engagement internationaliste et anti-impérialiste, plusieurs cortèges ont scandé des slogans pro-palestiniens en passant devant notre stand.

Durant tout le défilé, nous avons distribué des milliers de tracts et fait des interventions à la sono pour expliquer pourquoi il était important de soutenir le peuple palestinien quand on défend la justice sociale. En particulier, nous avons rappelé l’importance de combattre la coopération entre les institutions françaises et celles de l’occupation israélienne, à l’image du jumelage entre Toulouse et Tel Aviv. Se félicitant pour la récente décision de la mairie de Barcelone de suspendre son jumelage avec la capitale de l’apartheid israélien, de nombreuses personnes ont fait des photos afin d’appeler la mairie de Toulouse à suivre cette voie. Parmi elles, soulignons la présence d’Hakim Amokrane du groupe Zebda, de la conseillère municipale Odile Maurin et de syndicalistes et militant·es de différentes organisations.

À Bordeaux, Paris, Rodez, Limoges, Annecy, Grenoble, Marseille ou encore Tarbes, différentes personnes et associations ont porté haut la solidarité avec Georges Abdallah et la Palestine. Plus que jamais, ils sont devenus des symboles dans les mobilisations sociales en France de la lutte contre l’impérialisme, le racisme et le colonialisme ! 

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